La crise.
Tout le monde parle de la crise, comme des gens qui souffrent d'une maladie grave.
Mais ils refusent de soigner cette maladie.
On dit toujours que c'est la faute de l'État.
On oublie qu'on est tous responsables parce que nous ne faisons pas attention.
Quand on a de l'argent, on ne pense pas à la crise.
Les enfants demandent des choses très chères, si on ne leur explique pas, un jour on va tomber dans une crise financière.
On ne se rend pas compte qu'on va à la faillite.
Il y a plusieurs choses qui nous ont conduit à la crise.
Par exemple, un jour j'ai rencontré une femme qui a commencé à me parler du mariage de sa fille.
Elle m'a dit qu'elle a invité cinq cents personnes.
Moi, j'ai été étonnée parce que ce mariage va coûter quinze mille euros.
Moi, j'ai trouvé que c'est trop, c'est du gaspillage.
Il y a des gens qui ne trouvent même pas quelque chose pour manger.
Et voilà l'histoire de la crise.
Najia, le 4 février 2013 et le lundi 4 mars 2013.